UN LABEL "SECURITE" POUR LES ALBERGUE de PELERINS en ESPAGNE!
- UN LABEL "SECURITE" POUR LES ALBERGUE de PELERINS en ESPAGNE!
- Texte de fin de confinement avec triple signature!
UN LABEL "SECURITE" POUR LES ALBERGUE de PELERINS en ESPAGNE! Posted: 13 Jun 2020 11:29 AM PDT L’AMCS annoncera la semaineprochaine
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Texte de fin de confinement avec triple signature! Posted: 13 Jun 2020 11:26 AM PDT Grande première que ce texte ! Il a été rédigé par Jacques Chauty, président de Compostelle 2000 (Paris), pour que tout le monde jacquaire français - Société Française, Webcompostella et FFACC- marque par une triple signature éminemment symbolique la fin de cette période de confinement. Jean-Jacques BARTmail: jjbart@wanadoo.fr Nous sommes heureux, Patrice Bernard, Société Française, Daniel Ragot, Webcompostella et Annie Cardinet, FFACC de co-signer ce texte pour l’envoyer ensemble à nos adhérents, signe de ce nouveau souffle de fraternité qui souffle sur les acteurs du monde jacquaire en France aujourd’hui. Et après … Le 1er janvier 2020, nous nous souhaitions une bonne et heureuse année, riche en découvertes, riche en voyages et en amitiés. Pour certains d’entre nous, le projet d’un départ sur un des chemins de Compostelle faisait partie des souhaits échangés. On parlait bien d’une grippe qui touchait la Chine, mais c’était loin, très loin, trop loin… Puis les choses se sont enchaînées à la vitesse de la propagation du virus dans notre monde où la modernité a réduit les distances comme peau de chagrin. Nos amis italiens et espagnols ont été les premiers à se confronter à cette grippe qui rapidement a pris le nom d’épidémie pour devenir pandémie, alors que nous profitions des premiers beaux jours printaniers. Puis vint le 16 mars et le passage en mode confiné, d’abord pour 15 jours, puis un mois, puis deux mois. Finis les envies et les projets de marcher, de découvrir la liberté de partir sans contrainte que procurent les chemins … En fait, notre liberté s’est réduite à sortir au maximum une heure par jour sans dépasser le kilomètre fatidique. Comme aurait pu le dire Cyrano de Bergerac : ‘’Un kilomètre, Monsieur, mais c’est un peu court…’’ Les jours ont passé et, confinés dans nos appartements ou maisons, beaucoup d’entre nous ont redécouvert des joies simples, des valeurs qui semblaient appartenir au passé, à conjuguer les verbes avec le ‘’nous’’ plutôt que le ‘’je’’. Solidarité, convivialité, attention aux autres ont pris la forme d’applaudissements à 20 heures, prise en charge des voisins les plus faibles, fabrication bénévole de masques ... Nous avons ré-appris à nous passer du superflu, d’apprécier l’essentiel, redécouvrir des joies simples, même si tout n’était pas facile pour tout le monde.Alors, si nous n’avons pas pu marcher sur les chemins de terre, nous avons pu partager un chemin de confinement, empli de petits gestes, avec ceux qui nous entouraient. Le 11 mai, nous avons ressenti comme une forme de libération, nous avons franchi le cap du déconfinement, plus de liberté, mais … surveillée. Ce maudit virus, s’il n’a pas infecté tous les corps a certainement touché tous les esprits. Il nous faudra certainement du temps, lorsque la situation se sera normalisée, pour reprendre les gestes quotidiens. Avec cette légère brise de liberté, nous sentons revenir l’espoir de réaliser nos projets que nous avions mis sous silence pendant deux mois. Partir sur le Chemin, redécouvrir cette sensation de liberté, certes pas tout de suite mais en juillet ou en août. Et on se prend à rêver, et pourquoi pas franchir à nouveau le Col de Roncevaux, fouler la Meseta et ses immenses champs de blé dont les épis se dorent au soleil, monter à O’Cebreiro et redécouvrir Compostelle depuis Montedel Gozo …. Mais ce rêve nous semble encore un peu lointain. Au sein des associations jacquaires, après avoir essayé de maintenir un contact avec les adhérents durant toute la période de confinement en faisant preuve d’originalité et d’inventivité, nous sommes passés à la phase d’après : Comment redémarre-t-on les accueils, les activités… ?Bref ce qui fait la raison d’être de nos associations. Nos amis espagnols étudient les mesures à prendre pour pouvoir rouvrir le Camino dans de bonnes conditions. L’exercice de vouloir associer gestes barrière et convivialité, distanciation et vie en commun n’est pas simple et tient quelquefois d’une équation qui semble impossible à résoudre. Le même exercice est en cours chez nous au niveau des gîtes, des hospitaliers, des accueils. Comment faire rimer liberté et contraintes sanitaires ! Des quatre coins de la planète des messages de soutien au Camino affluent… Puis, va venir le temps où nos associations vont reprendre leurs activités, accueillir et conseiller les futurs pèlerins, partager une randonnée ou simplement nous retrouver pour un moment de convivialité. Oui, la vie reprendra, certes avec quelques restrictions au début, puis…. Alors oui, nous allons retrouver le Chemin avec tout ce qui fait sa beauté, ses paysages, ses rencontres impossibles, la générosité des accueils pèlerins, ses peines mais aussi et surtout ses joies … Alors, espérons que nous n’oublierons pas ce que nous avons vécu, qu’un méchant virus a mis un grand coup d’arrêt à notre société consumériste où malheureusement, le ‘’toujours plus’’prime sur la reconnaissance de ce que l’on a. Et si pour le Chemin, il en allait de même ? N’est-il pas, petit à petit, en train de devenir une destination touristique où la facilitation et la recherche de plus de confort fait oublier l’essence même du Chemin ? Le rôle, plus que jamais, des associations jacquaires est de maintenir vivantes et présentes les valeurs de ce Chemin millénaire, d’apporter à certains la joie du dépassement de soi, d’un retour à des modes de vie simples, débarrassés de ce qui les encombrent, de prendre le temps d’échanger avec l’autre qu’on n’avait jamais rencontré mais qu’on a l’impression de connaître depuis toujours, de goûter au plaisir d’un accueil chaleureux après une étape harassante sous le soleil… ‘’Ce qui est le plus important dans la vie, c'est de donner à quelqu'un un peu de bonheur’’. (Alice Parizeau) Texte de Jacques Chauty, président de Compostelle 2000 … Et les approches sont multiples, et en cela se concrétisent les identités propres de chacun des « Acteurs du Chemin », depuis les approches culturelles, historiques, d’approfondissement des Valeurs du Chemin, jusqu’à, pour ceux qui le désirent, son enracinement spirituel : le Camino n’est pas que Chemin de Randonnée, il s’inscrit dans un millénaire de démarches de Pèlerinage. Et tous ces Acteurs, Associations Jacquaires de tous horizons, Webcompostella, les Hospitaliers et les Pèlerins eux-mêmes sont heureux d’œuvrer dans cette complémentarité respectueuse. Daniel RAGOT Webcompostella Quand Patrice BERNARD, le président de la Société Française m’a contactée pour me dire « et si nous faisions une lettre commune à nos adhérents pour la fin du confinement ? », j’ai regretté de ne pas eu cette bonne idée plutôt ! Ainsi se concrétise la relation amicale qui unit désormais les principaux acteurs jacquaires : notre mère la Société Française, la Fédération des Associations de Saint Jacques de Compostelle FFACC qui en est issue et la dernière née, Webcompostella, bras de l’Eglise sur nos Chemins et responsable de l’accueil des pèlerins francophones à Santiago… Jacques Chauty, le président de Compostelle 2000, ayant « une plume », je lui ai demandé de rédiger pour nous ce texte qui suit. Merci à Patrice Bernard pour l’idée, à Daniel Ragot d’avoir enclenché avec joie le mouvement et à Jacques Chauty bien sur d’avoir pris le temps de rédiger le texte. Annie CARDINET Présidente FFACC En tant que Président de la SFASJC j'ai souhaité que soit envoyé à chacune des associations avec lesquelles nous avons nous avons des liens, quelle qu'en soit la nature, pour rappeler leur attachement à Santiago de Compostelle. A partir du 2 juin l'espoir un nouveau départ souvira pour le CAMINO, même si la reprise sera lente et doit être prudente. Je terminerai mon propos en citant le poème magnifique de Antonio Machado que chacun pourra comprendre même en espagnol: "Camino no hay camino, sin tus huellas (traces) Camino, no hay camino, se hace(fait) camino al andar (en marchant) Al andat se hace Camino, y al volver la vista atras Se ve la senda (sentier) qui nunca se ha de volver a pisar. Camino no hay Camino sino estellas (étoile en el mar |
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